GÉNÉALOGIE

                   NOS ANCÊTRES

Extrait du livre "NOS ANCÊTRES AU XVIIe SIÈCLE'' par Archange Godbout.

ANDRÉ BERGERON, 112 habitant, demeurant a la cote de Lauzon, fils de Pierre et Catherine Marchand, de la paroisse de St-Sourlin-du-Bois,  (St-Saturnin-du -Bois, Charente-Mer) au diocèse de la Rochelle, passe contrat de mariage, le 9 juillet 1673 (gr.G.. Rageaot) avec Marguerite "Dumais" fille de Jean et Jeanne Vedix, en présence de Pierre Bergeron, père dudit Pierr Lelat et Françoise Crépeau, sa femme, cousine dudit Bergeron, 113.

ANDRÉ BERGERON et son père étaient au Canada depuis plusieurs années. En 1666 (rec. Sulte, Hist, IV 53b) et 1667 (rec.ibid IV,71c) on les retrouve a Lauzon, engages domestiques chez Eustache Lambert; en 1666, le père a 60 ans et le fils 23 ans; en 1667, le père a 78 ans et le fils 22 ans. Le 12 juin 1669, ils figurent comme témoins  a l'arpentage, par Jean Guyon, de la seigneurie de Lauzon (cf.Jug...Cons.Souv.IV, 1002); le 5 mai 1670,  ANDRÉ BERGERON prend, en compagnie de Philippe Guyon,  un bail a ferme de Marie Laurence, femme d'Eustache Lambert (gr. Becquet). Ce n'est qu'en 1670, le 10 décembre, qu'il s'établit, en acceptant une concession a Lauzon, de Claude Bermen de la Matiniere, (gr. Becquet), puis une autre, du meme, le 25 novembre 1672, (gr. Rageot). Le recensement de 1681, (Sulte, Hist.V 76a) lui donnes Duquet: 2 vaches et 6 arpents en valeur. Sur le Plan de Catalogne (1709) la terre "aux BERGERON' est marquée un peu en-dessus du Sault de la Chaudière, ayant Louis Gauthier, Sr de la Pigeonnière en N.E. et la veuve Lamontagne au S.O. C'est sur cette terre de St-Nicolas que , en 1696, les missionnaires faisaient le service religieux (Tang. 1, 42) André Bergeron fut inhume a St-Nicolas le 21 février 1712. Son inventaire est du 6 juillet 1717 (gr.Laneuville). On possède le testament de Marguerite Dumais, sa veuve; ce document est du 4 août 1720 (gr. Laneuville). En 1909, la terre ancestrale était encore la possession des descendants de Joseph Bergeron, le benjamin  de la famille (livre d'or... p.65-66).

112 - Étymologie:
         Bergeret, Bergerot, (Est) Bergeron (Normandie).
         ''petit berger" sont des dérives de berger, nom de
         profession (Dauzot).

113 - contrat publie par F. Eloi Gerard. Inventaire des contrats de mariage au greffe de Charlevoix, p.206.

                       LES BERGERON
 

    Lorsque les patronymes se sont formes et qu'il a fallu designer ceux dont la formation était de faire paître les agneaux, les brebis et les moutons, le nom de Berger est apparu. D'autres personnes exerçant , le même métier auraient, en raison de leur âge ou de leur taille, reçu le patronyme de Bergeron, c'est a dire " petit berger'' curieusement, ce sont les "petits bergers'' qui, par opposition aux grands, ont réussi le miracle de s'implanter en Nouvelle-France, en Acadie et ailleurs en Amérique du Nord. Des Berger qui sont venus, peu, parmi ceux qui subsistent au XXe siècle, ont d'authentiques racines françaises.

Des huit Bergeron qui, au XVIIe et au XVIII e siècles, sont venus vivre en Nouvelle-France, il faut retenir ceux dont la descendance est aujourd'hui la plus considérable: André et Barthelemy. Ce dernier  a légué son patronyme et surnom a des milliers de descendants. Boulanger de métier, cet homme, dont l'arrivée au Canada se situe vers 1864, semble vouloir s'établir a Québec ou, associe a quelques amis, il met sur pied un commerce de pâtisserie. Le destin étant ce qu'il est, Barthelemy abandonnera son pays d'adoption pour aller vers l'Acadie ou le conduiront ses expéditions avec d'Iberville. De son mariage avec Geneviève Serrau de St-Aubin, célébrité âpres 1696, naîtront au moins dix enfants. La descendance de Barthelemy et de Geneviève se perpétuera en Acadie, malgré la déportation, et au Québec, après ces années noires. Mais son histoire étant reliée a celle de l'Acadie d'abord, c'est vers son homonyme qu'il faut se tourner.

L'essentiel de ce que l'on sait a propos d'André Bergeron est le fruit des recherches menées par le généalogiste Archange Godbout et l'auteur de l'Histoire de la Seigneurie de Lauzon, Joseph-Edmond Roy. C'est toute fois Jean Bergeron, un descendant d'André, qui a obtenu copie d'un acte inédit, attestant la naissance de l'ancêtre qui fut baptise a St-Saturnin-du-Bois, en Aunis, le 16 fevrier 1642. Il était le fils de Pierre Bergeron et de Catherine Marchand. Les registres de cette paroisse font état de la naissance de trois autres enfants, en 1643, 1645 et 1647. On présume que Catherine Marchand est décédée vers 1665 et peut-être plus tôt puisque, en 16666, son mari et son fils André vivent dans la haute ville de Québec chez le colon et marchand Eustache Lambert.

Le fait que St-Saturnin-du-Bois ne soit pas très éloigné de la Rochelle et que Lambert s'y soit rendu plus d'une fois dans le but de réaliser des affaires et de recruter des compatriotes, permet de croire que les Bergeron, père et fils ont pu être recrutes vers 1665. Au recensement effectue en 1667, Pierre Bergeron et son fils André Bergeron sont toujours au service d'Eustache Lambert. Cette fois ils sont établis '' A la ferme de sieur Lambert', désignée a l'époque sous le nom d'Habitation  Sainte-Marie''. L'énumération des employés de Lambert prête a confusion.
S'y trouve en effet "Pierre Bergeron, 78,  Andre Bergeron 22, Gabriel 20, Abraham 26, Etienne 22". Cette énumération de prénoms a fait croire a certains qu'il s'agissait la des quatre fils du vieux Pierre. D'une part, ceci n'a pas été démontre et, d'autre part, nulle part ailleurs il n'est question de ces Gabriel, Abraham et Etienne "Bergeron". Même Pierre, qui se donnait 60 ans l'anne précédente, ne figure pas aux registres du pays après cette date. Il a pu mourir ici ou rentrer en France après 1669. Au mois de mai 1670, André s'associe a Philippe Guyon (Dion) pour prendre "a bail" la terre de Marie Laurence, femme d'Eustache Lambert. Le 10 décembre suivant, Claude Berme de la Martiniere, concède une terre a Bergeron. Deux ans plus tard, le 25 novembre 1672, le censitaire de la seigneurie de Lauzon augemente son patrimoine par une nouvelle concession de terre. Devenu colon, après engagement qui parait avoir été de cinq ans, le jeune homme songe a se marier. Il choisit Marguerite Dumets(Dumais-Demers) fille de Jean et Jeanne Vedix ou Vedier, née a Montréal en 1659. Leur contrat de mariage est signe le jeudi après-midi, 9 juillet 1673, devant le notaire Gilles Rageaot. Les témoins du fiance sont Pierre Lelat et sa cousine Françoise Crépeau et Jean-Paul Maheu. Les témoins de Marguerite sont : Etienne Dumets, son oncle, Eustache de Laune, Jean Migneron et Georges Caboter. Détail inusité et rare, a la dot des parents, qui se chiffre a trois cent livres, payable en trois versements égaux, s'ajoutent des présents en argent. Etienne Dumets offre a sa nièce  cents livres  qui lui appartiendront en propre pendant que Jean-Paul Maheu donne 20 livres aux epoux " en comtemplation" du dit mariage qu'il versera après " les épousailles".

La date du mariage n'est pas connue. De maigres renseignements nous apprennent qu'André Berceront et Marguerite Dumets ont quitte leur terre de la seigneurie pour aller vivre a St-Nicolas, après 1682. La tradition, s'appuyant sur les registres de cette dernière paroisse veut que ce soit dans la maison du couple que les missionnaires se soient arrêtes a chacun leurs séjours, pour y célébrer la messe et baptiser les nouveau-nés.

C'est dans cette paroisse qu'André Bergeron a été inhume, le 21 février 1712. Huit ans plus tard, le 4 août 1720, Marguerite Dumets rédigeait son testament et , après cette date, il n'est plus question de cette femme qui avait donne sept fils et cinq filles a la premiere génération des Bergeron originaires d'Aunis. Il est interessant de noter que neuf de leurs enfants se sont maries. Les cinq fils se sont maries a  plusieurs reprises. André, quarte fois, Jean, trois fois, Jacques , Pierre et Joseph deux fois chacun. Les alliances ont fait entrer trois des filles de Pierre Grenon  et de Marie....  chez les Bergeron. Les autres familles alliées sont les Danos dit Villefagnan, Duguy, Roberge, Ferland, Rousseau, Dion, Frechette, Vaillancourt, Robin, Bordeleau et Drouin.

                    FAMILLE BERGERON
                        notes - famille bergeron (1)

Votre ancêtres André Bergeron est décédé et enterré le 21 février 1712 a St-Nicolas. Serait né en 1642.

Aux recensements de 1666 et 1667, a Lauzon, il était domestique d'Eustache Lambert.

Son épouse Marguerite Dumay, ( Dumets) était la petite fille de Jean Dumay ( Dumets) et Barbe Maugisy de St-Jacques de Dieppe, Normandie et Michel Vedie Voidy et Catharine Dorbelle de St-Germain, diocèse d'Angers,  Anjou.

Elle est décédée entre le 06-09-1722 et le 11-06-1725 a St-Nicolas.



 
 
 

 

JOSEPH BERGERON ( deuxième génération) se serait remarie une deuxième fois, car lors du mariage de son fils Michel, ce dernier est mentionne comme étant le fils de Joseph et feu Marguerite Dusseau et Marie-Catherine Bordeleau, comme belle-mère. (c. Choret, 30-10-1745 - veuve de René Rousseau) . 1er mariage de Joseph - C. Laneuville 30-08-1722. Marie Demers, epouse de Michel Bergeron, est decedee le 31-10-1813 a St-Nicolas.

ANICET BERGERON ( cinquième génération) - il s'était marie  une première fois le 14 novembre 1820, aussi  a St-Nicolas, a Marie- Louise Therrien, fille de Charles et Marie-Louise Faucher. Est mentionne comme cultivateur a St-Nicolas.

GAUDIAS BERGERON ( septième génération) - lors de son mariage a St-Apollinaire, les registres paroissiaux indiquent qu'il est le fils de  Joseph Bergeron et Marie Fortier de Lowell, Mass. Il est aussi note que "ce mariage étant probablement nul, faute de domicile certain pour les époux, a été rétabli a Lowell ,Mass, le 14 août 1893 par le Rev. Pere  P. M. Feat, O.M.I.







Informations receuillies au cours des recherches dans les Repertoires de mariage Pontbriand, Dictionnaire Drouin, Jette, Tanguay, Charbonneau (Universite de Montréal), et " Nos ancêtres au XVII e siècle par " Archange Godbout", O.F.M.

                        FAMILLE BERGERON

   notes - famille bergeron (2)

Certains repertoires de mariage mentionnent Joseph Bergeron, marie a Marie-Jeanne Alphonsine Latulippe a St-Malo de Quebec, le 10-12-1923, comme étant le fils de Odias ( Charles, Phillias) Bergeron (lui-même fils de Thomas et Tharsile Morin de St-Roch de Quebec) et de Delphine Cote ( fille de Edouard et Eleanore Laperriere) dont le mariage a eu lieu a St-jean Baptiste de Québec, le 12-11-1884. Ceci n'est pas correct. Ce nest pas la bonne lignée.

Après versifications des registres paroissiaux, il a été établi que Joseph Gédéon Bergeron ( huitième génération) est le fils de Odias Bergeron et Delphine Cote de St-Nicolas - au moment de son mariage en 1923.

Et que Gaudias Bergeron et Delphine Cote se sont maries a St-apollinaire le 26 juin 1893. - Voir le relevé de leur acte de mariage.

Dans le livre" Les Premiers  Colons de la Rive Sud du St-Laurent de Berthier (en bas) a St-Nicolas -1636-1738, par Leon Roy, a la page 154, il y a un article intéressant sur Pierre et André Bergeron.

Julien Bergeron de St-Nicolas a fait partie de sa généalogie des Bergeron

( le 1er juillet 1973).


ANDRÉ BERGERON
                    Enfants d'André Bergeron et de Marguerite Demers

                              PREMIÈRE GÉNÉRATION

1. André - ne le  18  a  Lauzon baptise le 28-01-1675 a Québec,
                 mariage,  le 14-04-1698 avec Marie Grenon , Neuville.

2. Jean - ne le 21 a Québec, baptise le 29-11-1676 a Québec
               mariage,  le 09-11-1699 avec Marguerite Grenon , Neuville.

3. Pierre - ne le 27 -04 a Lauzon , baptise le 15-05-1678 a Québec
                sépulture, le 18-12-1701.

4. Jacques - ne vers 1679, 2 ans au rec. 1681
                 mariage, 02-02-1704 avec Marie-Agnes Grenon, Neuville.

5. Marie-Françoise - née le 24  a Lauzon,  baptisée le 30-06-1682 a         Québec,  mariage , le 05-10-1700 a Etienne Garnir , St-Nicolas.

6. Marguerite - ne le 06 , baptisée le 18-01-1687  a Lauzon
                mariage le 06-05-1707 avec François Frechet, St-Nicolas.

7. Marie-Anne née vers 1691 , décédée le 24, a l'âge de 21 ans, sépulture
              le 26-03-1712 a  St-Nicolas.

8. Eustache - ne le 27-04 , baptise le 11-05-1693 a Québec
                décédé le 21, sépulture le 22-12-1708 a St-Nicolas.

9. Geneviève - née le 23-05 baptisée le 01-16-1695 a Québec
                 mariage le 17-04-1714 avec Bernard Vaillancourt , St-Nicolas.

10. Nicolas - ne le 15, baptise le 16-04-1697 a St-Nicolas
                 mariage le 11-06-1725 avec Marie-Elisabeth Frechet, St-Nicolas.

11. Joseph - ne le 25, baptise le 28-06-1699 a St-Nicolas,
                 mariage le 11-06-1722 avec Marguerite Dusseault, Tilly,

12. Marie-Louise - nee le 30-06, baptise le 10-07-1701 a St-Nicolas
                 mariage le 20-11-1719 avec Jean-François Dugong, St-Nicolas.
 

Source de renseignements: Dictionnaire Généalogique Jetté.